RE2025 : Subir les coûts ou piloter l’innovation ? La stratégie gagnante pour vos constructions.

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Et si cette contrainte était en réalité votre meilleur levier de performance ?

Ce podcast décrypte pour vous le champ de bataille de la construction neuve.

Oubliez les idées reçues sur le béton et les matériaux biosourcés : nous analysons, chiffres à l’appui, l’impact réel par mètre cube. Découvrez comment des innovations radicales, comme le système constructif « Big Brick Click », permettent non seulement de répondre aux exigences thermiques (U = 0,198 W/m²K) et carbone, mais aussi de diviser par 3 le temps de pose et de maîtriser vos budgets.

Cliquez pour écouter et transformer la RE2025 d’un défi réglementaire en un avantage concurrentiel décisif.

Résumé de PODCAST:

La RE2025 est là, et avec elle, la crainte d’une explosion des coûts et d’une complexité ingérable. Le passage à un seuil d’impact carbone de 530 kg CO2/m² et l’augmentation des coûts de construction de 5 à 10% semblent insurmontables.

La réunion a porté sur la nouvelle réglementation environnementale RE 2025, ses impacts sur la construction neuve, notamment en termes de matériaux, coûts et innovations. Un focus particulier a été fait sur le système constructif innovant « Big Brick Click » à base de perlite expansée, et sur la manière de transformer les contraintes réglementaires en opportunités.

Key takeaways:

Trois piliers de la RE 2025 : La réglementation repose sur la sobriété énergétique, la réduction de l’impact carbone et le confort d’été, redéfinissant la performance attendue des bâtiments neufs.

Durcissement de l’indicateur IC construction : Les seuils d’impact carbone sont abaissés (ex : maison individuelle passe de 640 à 530 kg CO2/m² sur 50 ans), ce qui favorise les matériaux à faible empreinte carbone.

Matériaux privilégiés : Les matériaux biosourcés (bois, chanvre, paille) sont mis en avant pour leur capacité à stocker du carbone. Alternatives comme le béton bas carbone et l’acier recyclé sont possibles, mais le béton et l’acier classiques deviennent moins compétitifs.

Preuve de l’impact carbone : La FDES (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire) est indispensable pour chaque produit afin de calculer l’impact carbone global du bâtiment.

Hausse des coûts de construction : Les estimations indiquent une augmentation de 5 à 10% du coût global, avec des exemples concrets (mur conforme RE 2025 : 180 à 350 €/m² vs. parpaing classique : 70 à 200 €/m²). L’isolation par l’extérieur (ITE) peut ajouter 10 000 à 30 000 € pour une maison de 100 m².

Comparaison des matériaux (béton vs perlite) : L’impact carbone doit être évalué par mètre cube ou par élément de construction, pas seulement au kilo. La perlite, bien que plus élevée au kilo, est beaucoup plus légère et son impact global est inférieur à celui du béton armé.

Innovation : système Big Brick Click (BBC) : Blocs autoisolants en perlite expansée, assemblage sans mortier, isolation intégrée (U = 0,198 W/m²K), rapidité de c

Chapitres

Introduction à la RE2025 et ses enjeux

Le segment introduit la RE2025 et ses exigences plus strictes pour la construction neuve. Les intervenants soulignent que, malgré un potentiel impact sur les coûts, ces nouvelles règles représentent un défi mais aussi une opportunité de transformation pour le secteur.

0s

Plan de la discussion : impacts et innovations

Les intervenants annoncent que la réunion abordera les impacts de la RE2025, en particulier sur les matériaux et les coûts, en s’appuyant sur des sources et chiffres précis. Ils évoquent aussi le système constructif innovant Big Brick Click (BBC) et la manière dont la réglementation peut devenir un atout.

20s

Les trois piliers de la RE2025

La RE2025 repose principalement sur trois axes : la sobriété énergétique, la réduction de l’impact carbone, et le confort d’été. Ces piliers redéfinissent la performance attendue des bâtiments neufs selon la réglementation entrée en vigueur le 1er janvier 2025.

1m 3s

Durcissement de l’indicateur IC construction et ses implications

Un accent est mis sur l’indicateur IC construction, qui mesure l’impact carbone des matériaux et du chantier sur 50 ans. Les seuils ont été abaissés en 2025, passant par exemple de 640 à 530 kg CO2/m² pour une maison individuelle, incitant à utiliser des matériaux moins carbonés.

1m 28s

Choix des matériaux et preuve de leur impact

La réglementation valorise les matériaux biosourcés comme le bois, le chanvre et la paille, capables de stocker du carbone. Les alternatives telles que le béton bas carbone ou l’acier recyclé sont mentionnées, tandis que la FDES (fiche de déclaration environnementale et sanitaire) devient obligatoire pour le calcul de l’impact global.

2m 1s

Conséquences financières des exigences RE2025

Il est estimé que la RE2025 entraîne une hausse de 5 à 10 % du coût global de construction, non négligeable. Un mur conforme coûte entre 180 et 350 €/m² posé, contre 70 à 200 €/m² pour un mur classique, et il faut vérifier si l’isolation extérieure (ITE) vient s’ajouter au coût.

2m 40s

Stratégie de choix de matériaux et comparaison perlite/béton

Le choix du matériau structurel devient stratégique. Les biosourcés ont souvent un impact carbone très faible voire négatif. La perlite, roche volcanique naturelle, offre un impact modéré comparé au béton. La comparaison du béton armé et de la perlite se fait sur l’impact par mètre cube, la perlite étant beaucoup plus légère et moins carbonée à volume égal.

3m 36s

Présentation du système Big Brick Click (BBC)

Le BBC utilise des blocs en perlite expansée, auto-isolants et assemblés comme des legos, évitant ainsi l’utilisation de mortier ou de colle sur les joints horizontaux. Ce système propose une solution intégrée pour répondre aux enjeux de la RE2025.

5m 3s

Avantages techniques et économiques du BBC

Le BBC a une empreinte carbone réduite, intègre l’isolation (avec un coefficient thermique performant de 0,198 W/m²/K avant enduit), et peut supprimer le besoin d’ITE, ce qui réduit les coûts et simplifie le chantier. D’autres avantages incluent une pose rapide, moins de main d’oeuvre spécialisée, peu de déchets et faible consommation d’eau.

5m 24s

Performances et aspects techniques de la perlite et du BBC

La perlite, matériau naturel et recyclable, permettrait de réduire l’empreinte carbone jusqu’à deux tiers par rapport aux méthodes traditionnelles. Le BBC offre une résistance au feu élevée, une isolation acoustique correcte, et a obtenu des validations techniques, simplifiant structure et isolation en un seul produit.

6m 15s

RE2025 comme moteur d’innovation et de transformation globale

Le segment conclut que la RE2025 impose de construire mieux, plus sobrement et avec un impact carbone maîtrisé. Si elle représente un surcoût, elle stimule aussi l’innovation dans le secteur via des systèmes comme le BBC. La réglementation pourrait marquer le début d’une approche systémique, valorisant tout le cycle de vie du bâtiment vers une vision plus durable et globale.

Transcription

SOPHIE

Bonjour et bienvenue. Alors la RE deux-mille-vingt-cinq est là et avec elle des exigences plus strictes pour la construction neuve. Ça peut paraître surprenant, peut-être même un peu décourageant niveau coût.

PIERRE

Oui, c’est vrai que ça bouscule un peu les habitudes. Mais insurmontable, non, je ne crois pas. C’est plutôt un défi intéressant.

SOPHIE

Justement, aujourd’hui on va regarder de plus près cette RE 2000 vingt-cinq. On va parler des impacts, surtout sur les matériaux, les coûts aussi forcément. On n’a pas mal de sources, des détails techniques, des chiffres sur les budgets et puis on va zoomer sur un système constructif assez innovant, le big brick click. L’idée c’est de voir comment on peut transformer ces contraintes en en atout en fait.

PIERRE

Exactement. L’objectif c’est de bien comprendre les points clés de cette réglementation, d’évaluer un peu les options qui s’offrent à nous et de voir comment l’innovation peut non seulement aider à être conforme, mais aussi à disons maîtriser les budgets et même pourquoi pas améliorer la qualité globale. C’est une vraie occasion d’en faire un avantage compétitif.

SOPHIE

Parfait. Alors allons-y, cette REVUE 1000 vingt-cinq qui est en vigueur depuis le premier janvier 2000 vingt-cinq, elle repose sur quoi principalement

PIERRE

Il y a 3 grands piliers. D’abord, la sobriété énergétique, ensuite la réduction de l’impact carbone et enfin le confort d’été. C’est ça qui redéfinait la performance qu’on attend des bâtiments neufs.

SOPHIE

D’accord. Et l’impact carbone, c’est un gros morceau j’imagine.

PIERRE

Ah oui, c’est central. Surtout avec le durcissement de l’indicateur IC construction. Pour rappel, ça mesure l’impact carbone des matériaux et du chantier. C’est exprimé en kilogramme équivalent c o 2 par mètre carré calculé sur 50 ans. Et les seuils pour deux-mille-vingt-cinq, sont plus bas.

SOPHIE

Plus bas, c’est-à-dire

PIERRE

Par exemple, pour une maison individuelle, on était autour de six-cent-quarante kilogrammes c o 2 équivalent par mètre carré avant et là on passe à cinq-cent-trente. Donc ça pousse très clairement vers des matériaux qui ont une empreinte carbone plus faible.

SOPHIE

Et quels sont ces matériaux privilégiés alors

PIERRE

La conséquence directe, c’est que la réglementation met en avant les matériaux biosourcés. On pense au bois, aux chanvre, à la paille, parce qu’ils ont cette capacité à stocker du carbone. Après, y des alternatives comme le béton bas carbone, l’acier recyclé. Mais disons que le béton et l’acier classique, ça devient plus difficile de les utiliser en masse comme avant.

SOPHIE

Et pour chaque matériau, il faut une preuve de son impact, c’est ça

PIERRE

Exactement. C’est là qu’intervient la FDES, la fiche de déclaration environnementale et sanitaire. Elle est indispensable pour chaque produit pour pouvoir calculer l’impact carbone global du bâtiment.

SOPHIE

Bon, qui dit exigence plus stricte dit souvent coût supplémentaire. Qu’est-ce qu’on sait là-dessus

PIERRE

Oui, c’est le nerf de la guerre. Les estimations qu’on trouve, elles parlent d’une hausse de 5 à 10 pour 100 du coût global de construction. Ce n’est pas neutre.

SOPHIE

5 à 10 pour 100. Et si on prend un exemple concret comme un mur.

PIERRE

Alors pour donner un ordre de grandeur, un mur qui serait conforme à la r e 2000 vingt-cinq, ça pourrait coûter entre 100 quatre-vingt et 350 euros achetés par mètre carré, pose comprise.

SOPHIE

Ah oui quand même, comparé à un mur en parpaing classique.

PIERRE

Voilà, le parpaing traditionnel, on était plutôt entre soixante-dix et deux-cents euros achetés au mètre carré. Donc l’écart est significatif.

SOPHIE

Et attention, il faut vérifier si l’isolation est comprise là-dedans. Si on doit rajouter une isolation par l’extérieur, une ITE.

PIERRE

Tout à fait, c’est un point crucial. Souvent avec certaines méthodes, l’ITE est nécessaire en plus et là on parle d’un budget additionnel important, facilement dix-mille, vingt-mille voire trente-mille euros pour une maison de 100 mètres carrés.

SOPHIE

Donc le choix des matériaux de structure devient vraiment vraiment stratégique.

PIERRE

Absolument, c’est critique pour cette ICE construction. On parlait des biosourcés, ils ont des impacts très faibles, parfois même négatifs grâce au stockage carbone. Et puis il y a d’autres matériaux comme la perlite. C’est une roche volcanique naturelle, donc pas biosourcée, mais avec un impact carbone modéré.

SOPHIE

La perlite est comparée au béton armé, ça donne quoi J’ai lu des choses un peu contradictoires.

PIERRE

Ah oui, attention à ça. C’est une confusion fréquente. Si on regarde juste l’impact carbone par kilo de matière, le béton armé peut paraître intéressant, genre 0 12 à 0 17 kilo de c o 2 par kilo.

SOPHIE

Et la perlite

PIERRE

La perlite, c’est plus élevé au kilo entre 0 5 et un 0.5.

SOPHIE

Mais.

PIERRE

Mais.

SOPHIE

On n’utilise pas du tout les mêmes quantités j’imagine.

PIERRE

Exactement, c’est là toute l’astuce. Le béton est très dense, on en utilise beaucoup en volume, du coup son impact par mètre cube est bien plus élevé, deux-cent-quatre-vingt-cinq à quatre-cents kilos de c o 2 par mètre cube, principalement à cause du ciment et de l’acier. La perlite, elle, est beaucoup plus légère, son impact au mètre cube est bien plus bas, quarante-cinq à cent-cinquante kilos. Donc comparé au kilo, ça n’a pas vraiment de sens pour un mur. Il faut regarder l’impact par mètre cube ou par élément de construction.

SOPHIE

D’accord, c’est beaucoup plus clair. C’est l’impact global qui compte. Et face à ces défis, coût, carbone, complexité, il y a donc des innovations qui émergent. Vous parliez du système big brick click ou BBC, c’est quoi exactement

PIERRE

Oui, c’est un exemple intéressant. Ce sont des blocs fabriqués à base de perlite expansé. La perlite, c’est cette roche volcanique dont on parlait. Ces blocs sont auto isolants et ils s’assemblent un peu comme des legos par un système d’emboîtement clic sans avoir besoin de mortier ou de colle sur les joints horizontaux.

SOPHIE

Un peu comme des Legos G un donc. Et quels sont les avantages annoncés

PIERRE

Mais justement, ce système prétend répondre directement aux enjeux de l’aéro deux-mille-vingt-cinq. Déjà grâce à la perlite, l’empreinte carbone est potentiellement plus faible comme on l’a vu. Ensuite, il intègre l’isolation. Les blocs eux-mêmes sont très isolants. On parle d’un coefficient de transmission thermique UHT-BAS, 0 dix-neuf 8 watts mètre carré kelvin avant même de mettre l’enduit.

SOPHIE

Ce qui est très performant. Ça veut dire qu’on pourrait se passer de l’IT dont on parlait tout à l’heure.

PIERRE

C’est souvent le cas oui, ça permettrait d’éviter ce surcoût et cette étape supplémentaire sur le chantier. Et puis il y a d’autres avantages mis en avant.

SOPHIE

Comme

PIERRE

Une construction beaucoup plus rapide, on parle de 3 fois plus vite, moins besoin, moins d’oeuvre très qualifiée pour la pose des blocs eux-mêmes, très peu de déchets de chantier, environ un pour 100, une faible consommation d’eau et un coût de mise en oeuvre qui serait selon le fabricant extrêmement compétitif.

SOPHIE

C’est intéressant cette approche intégrée et la perlite elle-même comme matériau.

PIERRE

C’est une roche naturelle, légère, inerte, donc elle ne brûle pas, elle ne se dégrade pas facilement et elle est recyclable. Bien qu’elle ne soit pas biosourcée, son utilisation dans ce type de système permettrait, d’après les données fournies, de réduire l’empreinte carbone de 2 tiers par rapport à des méthodes plus traditionnelles.

SOPHIE

Et niveau technique, solidité, feu, bruit

PIERRE

Le système revendique de bonnes performances, une très haute résistance au feu, Rui deux-cent-quarante plus m, ça veut dire une tenue de 4 heures, ce qui est exceptionnel, une isolation acoustique correcte, RW quarante-cinq db et une solidité structurelle qui a été validée par des avis techniques. Donc oui, c’est vraiment une approche intégrée. On a la structure et l’isolation en un seul produit. Ça vise à simplifier la conception, le chantier et donc à répondre à ce fameux triptyque coût, délai, performance de l’a r o 2000 vingt-cinq.

SOPHIE

En résumé donc, l’a r e 2025 nous pousse clairement à construire différemment, mieux, plus sobrement, avec un impact carbone maîtrisé. C’est un défi, oui, ça peut représenter un surcoût au départ, mais c’est aussi un formidable moteur pour l’innovation.

PIERRE

Tout à fait.

SOPHIE

Des solutions comme ce système BBC, ça montre bien qu’il y a une recherche active pour transformer ces contraintes réglementaires en en opportunités, en leviers de performance.

PIERRE

Exactement. Et ça ouvre une réflexion qui va peut-être un peu plus loin. Au-delà de juste cocher les cases de la conformité technique, est-ce que ces nouvelles règles ne pourraient pas être le catalyseur d’un changement plus profond dans notre façon de concevoir et de faire les bâtiments

SOPHIE

C’est-à-dire.

PIERRE

Mais peut-être vers une approche plus systémique, une approche qui valoriserait l’efficacité globale de tout le processus constructif depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la gestion de la fin de vie du bâtiment autant que la performance du bâtiment une fois terminé. C’est peut-être ça le vrai changement que la aéro 2025 peut impulser pour le secteur du bâtiment. Une vision plus globale et plus durable.

SOPHIE

Une pensée intéressante pour conclure. Merci beaucoup pour cet éclairage très pragmatique sur la aéro 2025 et les innovations qu’elle suscite.

PIERRE

Merci à vous.